mercredi 1 décembre 2010

Kvelertak – Kvelertak


Indie Recording - http://kvelertak.indierec.net

Kvelertak est un groupe norvégien unique en son genre qui n’a pas peur de mélanger les influences, et tant mieux !
Ce nouvel album de Kvelertak c’est un peu comme un combat de boxe entre Kylesa (pour le côté black-metal) et Turbonegro (pour le coté punk’n’roll) avec John Baizley (Baroness) en coach pour l’artwork, le tout arbitré par Kurt Ballou (Converge) à la production.

Les couplets sont percutants, les refrains accrocheurs et les upercuts omniprésents. Les cris sont vraiment gras, bien rocailleux et bagarreurs. Les riffs sont aussi bien costauds que catchy. Peu de trêves pour se reposer, le combat fait rage, les norvégiens ont cherché à placer des coups durs et c’est réussi. A par quelques petites fautes techniques, rien de bien important est à revoir dans leur conduite du jeu.

Punk-rock, black-metal, rock’n’roll, hardcore, stoner, crust…Impossible de mettre une étiquette à leurs gants. Vu comme leur son arrache les oreilles (un peu à la manière Mike Tyson), c’est une chose dont on a pas besoin de toute façon. A la fin des 50min de combat on se retrouve à terre, à la limite de l’agonie. Vraiment hâte de les voir sur le ring ! En attendant, si ce n’est pas déjà fait, va te procurer ce skeud et prend ta claque !

mercredi 17 novembre 2010

Another Breath + Nine Eleven


- 13 juillet 2010
- Le Café Charbon (Nevers 58)
- Merci à Alicia pour les photos.



Ca était un peu laborieux pour s’organiser avec les taffs de chacun mais on arrive finalement à monter à une voiture entière direction Nevers. Après les 2/3H de route « habituelles », nous arrivons un peu avant le début de Nine Eleven, nickelle. A vrai dire je les ai vu un paquet de fois, un peu partout (Dijon, Clermont, Lyon…) dont pas plus tard qu’un mois à Bordeaux, donc louper un bout de leur set n’aurait pas était un drame non plus...
Le concert n’a pas lieux dans la salle au sous-sol mais au dessus dans la pièce avec la « petite » scène. Finalement on a le droit à une nouveauté : le chanteur initial (Simon) qui était parti reprend du service pour remplacer Romain qui a décidé d’arrêter l’aventure. Musicalement pas de surprise : leur HxC prend toujours autant les tripes, c’est toujours aussi dynamique, carrés… Par contre je préférais avec le chanteur précédent. Il s’agit d’un de leur premier concert avec le retour de Simon, cela explique peut-être ceci, n’empêche que leurs précédentes prestations m’avaient plus emballées, même si celle-ci était très bonne aussi !

Another Breath prend place. Depuis que j’ai appris leur passage dans la capitale du HxC, je me passe un peu plus souvent leurs excellents albums (enregistrés avec Kurt Ballou de Converge)… Dans une bonne ambiance, les américains se donnent à fond. Ça joue sévère, le plus impressionnant reste la voix et la présence du chanteur, un charisme assez rare ! Chose assez rare aussi, un slam du batteur en pleine intro, sympa (toujours aussi gros ces américains par contre ;-)





Avec Another Breath on a le droit un bon mélange des genres : ils passent du punk/HxC explosif au gros rock/screamo bien lourd et émotif en passant par le groovy punk’n’roll aussi aisément que Philippe Risoli faisait tourner son micro ! Ils achèvent leur set avec le puissant « God Complex » puis un autre titre en bonus largement demandé.
Tout ça réuni en fait un de mes meilleur concert vu récemment. Un groupe à ne pas sous estimé, loin delà !


On se rentre tranquillement pour un after à la cool…


mercredi 3 novembre 2010

Une semaine en Allemagne (Terror, Cancer Bats, The Dillinger, August Burns Red, Oktoberfest...)

Les « vacances » ont été bonne, pas autant qu’elles auraient puent l'être peut être mais ça y est, l’été est fini, c’est la reprise pour beaucoup de monde… Pas forcément évidente, j’ai un peu de mal avec cette idée alors quand l’occasion se présente d’aller quelques jours à Munich pour la plus grande fête du monde tout en voyant de bons shows, je n’hésite pas bien longtemps. Ces quelques jours de vacances supplémentaires ne me feront pas de mal en plus !


Jeudi 31/09/10, 18H15 :

Je fini mon sac en speed et je file à Lyon. Après être passé au Warm Audio où ça répète dur récupérer un truc, j’arrive à trouver une place dans le quartier de la Croix Rousse (sans prendre de PV ce coup-ci…) pour me rendre chez Kam, Jeff et Nico (jouant dans 8.6 Remains) qui ont bien voulu m’héberger pour la nuit. Après une soirée à la cool avec jeux, histoires de concerts (dont celui que je leur ai proposé la semaine dernière et qu’ils risquent de re-raconter… ;), c’est quand même vers 3H que la position horizontale arrive…


Vendredi 01/10/10, 06H00 :

Après 3 petites heures de sommeil, c’est à 6H que je pars rechercher ma caisse que je laisse chez Alain (un particulier trouver via ce que j’appelle The Good Corner (leboncoin.fr pour ceux qui n’auraient pas compris ;-) qui propose ses services (parking et dépose à l’arrêt minute de l’aéroport pour moitié prix).
Une fois les nombreux contrôles passés puis installé, un peu excité, je vais décoller (en avion) pour la première fois ! Arrivé au dessus des nuages, il y a un grand soleil et on dirait que quelqu’un a étalé du coton ou de la chantilly sur les Alpes… c’est chouette !
« De retour » les pieds sur terre à Munich, je vais en métro et à pied chez Daniela qui m’hébergera ces jours-ci mais là elle bosse, c’est donc ses collocs Natasha et Isabella qui m’ouvrent. Une fois Daniela arrivée, on mange un bout, boit un coup, prend une bouteille pour la route et on file au Kafé Marat histoire de dire bonjour à des potes de Clermont (Radio Maquis) qui finissent leur tournée ce soir… Ici ça n’a pas bien changé (j’avais interviewé P.O Box dans cette même pièce remplie de prospectus anti-fa etc…). On essaye de pas trop traîner car je me doute que LE show ne doit pas commencer tard ; on arrive vers 20H au Backstage. Il y a 2 ans j’avais vu Anti-Flag ici : le joli parc d’à côté n’existe plus et a laissé place à un gros chantier mais le « Werck » lui n’a pas changé : une énorme salle avec une grande fosse et des « escaliers » tout autour (comme à La Maroquinerie), l’idéal je trouve, tout ça avec un bon son, la classe !
Le temps de papoter vite fait, on galère un peu pour rentrer et c’est parti pour le Hell On Earth Tour ! 3 groupes sont déjà passés, dont Down To Nothing, fais chier ! Il en reste quand même encore 4. N’ayant pas de souvenirs précis des trois premiers je reviens que brièvement dessus :
C’est donc The Acacia Strain qui chauffe mes oreilles, et ça pour les chauffer ils vont les chauffer avec leur métal, limite death-metal/death-core… Musicalement c’est bon mais la voix est trop dégelasse pour moi. Après le ravitaillement, c’est All Shall Perish qui enchaîne un peu dans le même genre. Les instrus sont plus à mont goût et la voix est moins dégeu, mais ce n’est pas encore le concert de l’année pour moi.
Dans un registre plus habituel à ce que j’écoute, arrive Every Time I Die : ça me fait penser un peu à The Dillinger Escape Plan ou Cancer Bats pour le côté hardcore/métal et The Bronx pour le côté rock’n’roll. Les 5 gaziers de Buffalo délivrent une excellente prestation qui m’emballera bien plus que les deux précédentes. Bonne découverte !
Arrive le groupe que j’attends impatiemment comme beaucoup de monde : Terror. Ça attaque direct avec « Your Enemies Are Mine », le premier titre de leur nouvel excellent album « Keepers Of The Faith » puis « Overcome », ça ne chôme pas ! On a le droit à un bon mélange avec les meilleurs morceaux des différents albums donc (« Suffer, to Return Harder », « Voice of the Damned », « Always the hard Way »… ).
Du nouveau skeud, on a le droit entre autre à « Keepers of the Faith » naturellement, le plus léger « You’re Caught » ou le sur-puissant « Stick Tight ».
Je les avais déjà vus quelques mois auparavant : pas de grand changement sur scène : grosse présence, gros son, Scott utilise toujours aussi souvent ses fameux « let’s go », « come on – come one », « move-up – move-up » et se fait toujours épauler par le bassiste et un des gratteux pour la ligne chant tout de même.




Si il y avait un truc que j’avais un peu oublié c’est la rage qui ressort de leur musique mais dans la fosse on me le rappel rapidement…





Quelques mois après leur concert à Mulhouse, je me prend encore une grosse claque là. Il n’y a pas à chier, Terror fait vraiment parti des plus grand groupes de HxC actuel !



En fin de soirée, la bande de Gelnhausen (Dennis, Mirko…) dont certains ont déjà organisé des concerts pour mon orchestre nous rejoignent pour boire des coups, j’en ai assez bu pour aujourd’hui (surtout avec 3H de sommeil, 1 vol d’avion, un apéro et un concert bien arrosé), direction le lit pour moi !


Samedi 02/10/10:


Le levé est (très) difficile… je ne sais pas si c’est la bouffe ou les mélanges d’hier mais au matin je suis loin d’être au mieux. On profite de l’après midi pour faire un tour dans Munich. On passe par un joli parc, de sympathiques quartiers, on mange un bout... En fin d’aprem, on prend l’apéro et des munitions pour aller à un autre événement : la 200ème édition de la fête de la bière, qui est la plus grande fête populaire du monde ! Plus les stations de métro défilent, plus on croise de joyeux lurons, dont beaucoup avec le costume bavarois traditionnel ! Arrivé sur place, il s’agit d’une sorte d’énorme fête foraine, avec toutes sortes de manèges, stands etc. Au milieux de tout ça, il y a une dizaine de « tantes » (bon ils appellent ça des tantes, mais ça ressemble plus à des salles des fêtes voir des hall d’expo !) équipées de tables et d’une scène où un orchestre bavarois fait l’animation. On arrive difficilement à rejoindre Dennis et toute la clique (dur de se faire un chemin dans les allées vu le monde impressionnant !) mais on y parvient finalement. Devant une tante, on attend un peu puis une serveuse s’occupe de nous : elle essaye de nous trouver un bout de table et ça ne sera pas du luxe vu la chope de 1L qu’elle me tend ! On se perd un peu au milieu. Pour réussir à traverser la salle, il faut bien compter 10min ! Ce n’est pas pour rien si les « ramasseurs de chopes », les vigils, certains serveurs ou serveuses (mais comment elles font pour porter 10 chopes pleines en même temps !!?!!) utilisent un sifflet pour se faire un chemin.




En rentrant, je prend un un sandwich avec une saucisse tellement longue qu’elle dépasse de la demi-baguette (!) et je sauve la vie à un français en expliquant ce qu’il faut dire pour avoir ce fameux « sandwich ». On rentre par le métro (ça fait la queue dès la fin de l’escalator !), je sert même un peu de guide vu l’état de Dennis afin de re-gagner l’appartement pour un repos bien mérité, surtout pour Paul, qui en est à sa 8eme chope :







Dimanche 03/10/10:


Daniela est à Munich pour un stage mais ne s’y plait pas bien et me propose d’aller avec son ami Eni 1 jour ou 2 visiter Francfort qu’elle aime tant. Cette idée me plait (surtout qu’en regardant les dates de concerts je m’aperçois que la tournée de The Dellinger/Cancer Bats fait une escale à Francofort demain). Banco, c’est parti. On prend la route sous un agréable soleil, passe devant l’imposant stade du Bayern ; à une aire de repos, je trouve un peu bizarre qu’ils ont mis un tourniquet payant pour aller aux toilettes alors que dans le métro il n’y en a même pas ! (enfin, tant mieux pour mon porte-feuille…). A la sortie de celle-ci, on se trompe de direction et on passe donc par de jolis petits villages pour reprendre la bonne autoroute ; toutes les fermes sont nickelles et équipées de panneaux solaires, ça change des fermes bourbonnaises !
Après 4/5H de route et un plein (il faut dire qu’à rouler entre 150 et 170km/h, la Punto suce pas mal !), on arrive à Frankfurt. Si à Munich il y a beaucoup de musées et de bâtiments au style gothique, ici c’est plus les banques et les [petits] grattes ciels qui règnent. On arrive le soir donc avec les lumières c’est bien sympa. Il y a une petite fête qui se termine, le centre ville est joli, on passe par le fameux quartier rouge et on va chez Eni à Gelnhausen dormir.




Lundi 04/10/10:

Après une grasse mat’ et un tour dans la ville, je m’organise pour aller au concert tout seul vu que Daniela reste avec Dennis pour la soirée (ils adorent le punk-rock, le psycho… mais le HxC ce n’est pas trop trop leur truc). Je pars assez tôt et après 30min de train et un peu de métro, me voici arrivé au Batschkapp : une bonne salle encore ! C’est The Ocean qui commence : j’étais passé vite fait sur leur page et je m’attendais pas à grand chose, mais dès les premières secondes de leur set, je laisse mon poste de simple spectateur du fond qui boit sa pinte pour m’approcher et hocher la tête. Le premier titre est plutôt dans un registre HxC/métal avec une grosse voix. Le bassiste avec son excellente coupe afro gueule bien pour les chœurs aussi, mais le 2ème titre confirme mes craintes : le chanteur part dans les aiguës avec une voix mielleuse parfois. Des parties post metal/HxC lentes pseudo recherchées viennent faire leurs apparitions, un petit problème de batterie vient couper leur set également… Heureusement que de bons passages remontent la barre. Leur set se termine après 5/6 chansons (il faut dire que certaines durent longtemps : 5 minutes ou plus !) et ils quittent la scène les uns après les autres pour finir sur un sampler avec une mélodie au sax sur des bruits d’océan, je n’est jamais était fan de ce genre de fin ! Bref, pour résumé, The Ocean il y a du bon mais il y a aussi des trucs à jeter…
C’est au tour des 4 bûcherons canadiens. Bon d’accord j’adore jouer avec les clichés, mais entre leurs dégaines et leur musique qui casse du bois, on peu « traiter » Cancer Bats de bûcherons ! Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils font un mélange de hardcore, de punk et de métal avec une pointe de stoner. J’adore vraiment ce groupe et je suis conquis d’avance. Sur scène, ils ne me déçoivent pas. Dès les premières secondes ils donnent tout ceux qu’ils peuvent. J’aime bien le son de la basse (avec distro) tout comme l’imposant guitariste qui assure toutes sortes de parties gratte. Je ne reconnais pas tous les titres (putain mais je suis trop con, je n’est même pas leur dernier album ! ). Leur prestation reste explosive et quand retentisses « Luciferaes rocking chair », « Sorceress » et autres tubes, ça fait mouche ! A noter aussi bien sure l’excellente reprise « Sabotage » des Beastie Boys ! Après un set d’enfer, Cancer Bats quitte la scène et le chanteur, bien sympathique, n’hésite pas à venir directe dans le public après « Hail Destroyer » :

Vidéo Cancer Bats – Hail Destroyer :


C’est au tour de The Dellinger Escape Plan. Je les connaissais de nom bien sûre, j’avais écouté quelques titres vite fait de temps en temps, mais j’avoue ne pas connaître le groupe plus que ça, ayant toujours trouvé leur musique un peu trop « barrée » pour moi....
Trois ou quatre personnes préparent la scène, avec un jeux de lumières personnalisés. Ils se font un peu attendre, cela laisse le temps de descendre sa pinte et de se faire un chemin dans la salle qui est désormais pleine (et elle était déjà pas mal remplie dès le début).
Là aussi ça attaque fort ! Leur musique, un genre de post-HxC/metal avec toutes sortes d’influences (du grind-core au free-jazz !) est toute aussi surprenante que leur jeux de lumières : principalement composé de lumières blanches et de flashs, cela donne un réel univers au show, même si j’ai bien cru que j’allais devenir épileptique par moment !
Malgré que je ne connaisse pas les titres, j’accroche bien à leur set grâce notamment à une présence sur scène et une énergie indéniable de la part de tous les musiciens : leurs instruments sont sans fils et ils n’hésites pas à s’en servir en occupant toute la scène, les amplis, les retours…
Parfois c’est vraiment le « chaos », je me demande même comment ils arrivent à composer et à ne pas se perdre dans leurs structures ! Mais il y a aussi des titres moins complexes comme l’excellent « Milk Lizard » :

Vidéo Dellinger Escape Plan – Milk Lizard:


Une excellente soirée, avec découvertes et confirmations ! Je ne traîne pas après le concert pour essayer de choper le premier train et à bouffer. J’ai failli le louper mais j’ai eu mes frites et j’arrive juste à temps pour monter dedans! A la gare de Gelnhausen, je me serais bien arrêté au Lorbass où on avait joué mais ils sont en train de fermer boutique…Ce n’est pas bien grave, il est déjà assez tard et la bière a encore assez couler pour ce soir, ça sera une bonne nuit avec un film d’anthologie et un peu de circonstance : « le marginal ».


Mardi 05/10/10:

Ce matin, Eni est parti bosser. Daniela a trouvé (très facilement) via un site de co-voiturage quelqu’un pour nous ramener à Munich. On a rendez-vous vers 12H au centre de Francfort, pas bien loin de la gare où tout le monde est habillé en costard ! C’est donc un gars sympathique (Benjamin) qui nous ramène avec son van médical à Munich devant la porte de l’immeuble (pour 10€ seulement chacun !!). Après ces nouvelles 4/5H de route, on se pose un peu. En voulant consulter les horaires du concert de ce soir, le site du Backstage dit que c’est « ausverkauft », que c’est complet quoi ! (tiens, un 5ème mot à mon vocabulaire allemand…)
Je ne me démonte pas et décide d’aller sur place voir ce qu’il en vraiment…Daniela, assez crevée par la route préfère rester à l’appart préparer ses affaires : son stage la saoule vraiment et ne va pas tarder à rentrer chez elle vers Francfort.
Sans ticket et le concert étant en « sold out », je ne pars pas en retard. Devant le Backstage, des jeunes s’empressent de demander des places, il y a des affiches «ausverkauft » partout, je demande à la fille du vestiaire qui me dit que sans ticket c’est mort, ça s’annonce bien… Mais bon, c’est mal connaître mon obstinance.
C’est fou comme les allemands sont à l’heure. 1H avant ça fait la queue pour rentrer (je devrais peut-être en prendre de la graine, tu comprendras mieux pourquoi je dis ça plus tard…). Je double donc toute la file qui attend et demande à la « guichetière » une place. Bien sûre il n’y en a plus à vendre mais j’arrive à être convaincant et elle accepte de me faire rentrer en louzdé pour 25€. Bon, ça fait chère pour 1 groupe que je tiens à voir, mais je vais pas faire demi tour maintenant. Le vigil me laisse passer et me voici dedans, bien happy ! Il ne s’agit pas du « Wreck » du Backstage mais du « Hall » ; plus petit, mais tout aussi bien faite. Ça faisait très longtemps que je m’étais retrouvé à un concert ne connaissant pas une personne, mais vraiment pas une, et ne comprenant rien de ce que les gens autour de moi racontaient, ha ha ! Après plusieurs pintes, euh, minutes d’attentes, c’est Of Mice & Men qui commence la soirée. O.M.A.M est un groupe de metal/emo/hardcore comme les d’jeunes doivent en raffoler (l’ex. chanteur officiait dans Attack ! Attack ! avant d’ailleurs, dur !). Ça commence pas mal, bien dynamique et bien violent dès le début. Le soucis survient quand le guitariste chante sur ces plans musicaux au rabais avec une de ces voix que je déteste. J’aurais eu une paire de ciseaux, je n’aurais pas hésité longtemps à couper son câble ! A par cela, le chanteur lead à une bonne voix bien puissante lui, il y a quelques bonnes mosh-parts, rien de bien original, mais ça permet de se mettre dans l’ambiance « tranquillement » grâce à quelques bons titres, comme avec celui-ci :

Of Mice and Men - They Don't Call It the South for Nothing:




C’est ensuite à Blessthefall de jouer. J’étais passé sur leur page et juste à la vue de leur photo je savais que ça allait être nul. Mes préjugés se sont confirmés. Leur rock/emo/metal pour minettes est horrible. C’est plat, c’est niais, ça donne l’impression de tout donner sur scène mais ça n’a rien dans le sac, si j’avais eu une bonne paire de ciseaux, c’est le câble d’alimentation là que je n’aurais pas hésité à couper ! Le summum survient lorsque la lumière s’éteint pendant 2 secondes en plein morceaux et que lorsqu’elle se ré-allume, ils sont tous couchés par terre de façon à qu’on ne les voient plus, attention le jeux de scène ! Il me reste plus qu’à demander une autre pinte à la sublime bar-girl et la déguster tranquillement au fond en rigolant avec les autres sur le groupe (les passages crabcore sont encore plus drôles je t’assures !) et les slams loupés…

Enfin, c’est au tour d’ August Burns Red ! L’avantage là c’est que je connais tous les titres « par cœur » et qu’il y ait peu de chance que je sois déçu. J’ai découvert ce groupe il y a quelques mois désormais et je ne me lasse pas de me passer leur discographie entière fréquemment. Dans leur metalcore, ce n’est pas leurs paroles qui m’emballent le plus (assez influencées par la religion, ce n’est pas ce que je préfère, mais ils ne font et ne sont ni là pour faire la messe justement …), mais la partie instrumentale : des mélodies recherchées, un batteur du feu de dieux, un chanteur avec une bonne grosse voix (et qui ne prend pas une voix pourries comme ces groupes à la con), des mosh-parts plus qu’efficaces etc.
Après une intro sur fond d’électro (pas trop à mon goût celle-là), c’est sur « Composure » que leur set débute. Dans le public ça s’excite enfin (voir un peu trop même !). On a le droit à tous les meilleurs titres des deux derniers albums comme « An American Dream », « Indonesia », « Truth Of A Liar »… Sur scène ça bouge bien, les parties grattes sont folles, le batteur se fait plaisir avec la double et la chinese, bref, un ensemble bien puissant, comme dans la fosse, avec quelques circles-pits, mosh-parts etc.
« Marianas Trench » permet de se poser un peu (un des rares titre avec une partie un peu calme…). Après un faut dernier titre, c’est finalement sur « Backburner » qu’ A.B.R finissent naturellement leur set. En rappel, Matt Greiner (le batteur) vient faire un « petit » solo. Il faut dire que le gars y envoie sévère (des vidéos de prises studio sont disponibles sur internet, à voir !). Puis c’est avec « White Washed » qu’ August Burns Red achèvent tout le monde, avec notamment un dernier « let’s go » pour cette ultime mosh-part bien lourde !


August Burns Red : An american Dream :





Excellente prestation qui ne m’a pas déçue, bien au contraire et qui méritée cette persévérance !
Demain c’est le retour, ça sent la fin, c’est un peu triste tout ça…la pluie qui se met à tomber colle bien avec tout ça…




Mercredi 06/09/10:

Aujourd’hui c’est le retour, même si je n’est pas bien envi de rentrer… Au matin je retarde mon réveil, je traine un peu des pieds, je dis au revoir à Daniela, les différents transports ne sont pas bien concordés, du coup j’attend un peu à quelques stations, je trouve le trajet en métro assez long quand je m’aperçois en regardant une horloge qu’il est assez tard et que je risque de ne pas être à l’heure à l’aéroport pour l’enregistrement de mon billet (même si contrairement à l’aller je n’est pas reçu d’e-mail m’informant des horaires à respecter…). Mes craintes se confirment au guichet : le vol est fermé… Celui d’après est plein aussi et la seule solution est de rentrer à Lyon en passant par Paris le lendemain, en alignant la monnaie bien sûre… grrrrr !
Un peu énervé contre moi, ma stupidité et mon habituel talent à respecter les horaires, je retourne chez Daniela le plus rapidement possible pour qu’elle me laisse ses clefs pour la nuit avant de partir pour l’Italie quelques jours (elle ne retourne même pas à son stage et décide de prendre la poudre d’es tempête avant de retourner à Francfort…).
Je me pose un peu et regarde ce que je vais pouvoir faire de ma soirée bonus : il y a un afterwork au siège de BMW, une projection de vidéos de skate etc… bof…et un concert au Backstage encore (!!), du psycho-punk/rock, je prendrais cette option là. En fin d’aprèm j’en profite pour visiter tout le centre de Munich qui est vraiment beau.









Après une envie de pinte/ pizza dans un petit troquet, j’arrive au Backstage : le concert va se dérouler dans une 3ème salle (le Club) plus petite que les deux précédentes, c’est fou comme le lieux est excellent ! 3 salles bien équipées, de tailles différentes pour s’adapter à tout !
C’est The Bad Days qui joue en premier. Ils viennent du pays, atteignent la trentaine sauf le guitariste très jeune qui ne doit pas être à la base du groupe je pense (vu son age et son look émo…). Ils balancent un punk’n’roll pas folichon, mais bien sympathique tout de même. Ça manque un peu d’assurance mais c’est assez carré tout de même.
Ensuite c’est au tour de Psychopunch. Eux sont suédois et ont l’air un peu connu en Allemagne vu leur nombre de dates dans ce pays et de personnes portant leur t-shirt. Tout de suite je suis bien emballé par la voix du guitariste/chanteur, bien rock-eilleuse, avec un bon petit grain. Leurs morceaux sont bien sympas, énergiques, assez simples et efficaces. A un moment je reconnais un morceau : « S.O.S » de Mad Caddies. Ce n’est pas possible qu’ils reprennent Mad Caddies ! J’apprends alors qu’il s’agit d’une reprise d’ A.B.B.A à la base en fait, quel inculte ! Il faut dire qu’ABBA n’a jamais figuré de mes playlists…
Même si il y a quelques morceaux un peu moins bien, j’aime bien l’ambiance qu’il règne ici. C’est pas très grand et plutôt convivial, le groupe échange bien avec le public, ça se moque gentiment des allemands etc.
Après un bon set et 2/3 titres en rappel, je continue de boire des pintes avec de sympathiques personnes dont Maxi et sa bande. Le groupe nous rejoins, ça discute pas mal puis je me rentre, bien content de cette soirée bonus.





Jeudi 07/10/10 :

Au matin, je ne traine pas ce coup-ci et j’arrive à prendre l’avion qui m’amène jusqu’à Paris. Après avoir survolé la capitale et traverser tout l’aéroport à pied en vitesse, je remonte dans un autre avion direction Lyon. C’est marrant au début mais ça en devient limite saoulant… Il y a pas mal de vent, l’aile donne l’impression de bouger un peu, j’espère que les agents de maintenance ne sont pas comme dans ma boite et n’oublient pas de remettre les boulons ! ;)
Arrivé à Lyon, Alain me ramène à ma caisse et je finis de me rentrer.



Jeudi 07/10/10 – 18H15 :


Une semaine pile-poile plus tard, me voici de retour chez moi…la boucle est bouclée… ou presque…

vendredi 29 octobre 2010

Mad Caddies à Beauvais (16/10/10)

Un grand merci à Olivier qui a réalisé ce live report et ces photos pour Another Day!

- Samedi 16 octobre 2010
- L'Ouvre Boite (Beauvais)
- Mad Caddies + Padd’Panik + The Apers

Après des concerts en Espagne et au Portugal, la tournée européenne 2010 des Mad Caddies intitulée "European Fall Tour 2010" s’installe en France pour une semaine, avec pas moins de ....7 dates! Le concert du jeudi soir en Normandie sera annulé, et c’est donc Grenoble, Annecy, Strasbourg, Savigny-le-Temple, Beauvais et enfin Nantes qui seront finalement « visitées ».
Pour des raisons pratiques, c’est la date de Beauvais que j’ai choisie pour vivre cette tournée de l’intérieur. Arrivé sur place, je repère la salle, l’Ouvre-Boîte, qui se situe dans le quartier populaire Argentine, en plein cœur de Beauvais, au sein d’un complexe culturel, comprenant un cinéma, un espace multimédia, et une salle de concert de 600 places environ, le tout géré par la très dynamique association A.S.C.A. Un petit tour en ville me permet de croiser les Mad Caddies en pleine découverte de cette charmante cité, d’échanger quelques mots , et de leur donner rendez-vous pour une interview le soir-même en coulisses.
L’entrée dans la salle me permet de découvrir un endroit très sympa, avec une scène « humaine », à hauteur raisonnable, collée au public. Ici, on joue VRAI, on ne peut pas se cacher.
J’ai accès immédiatement aux loges, afin de présenter le zine Another Day et donc, la raison pour laquelle je suis ici. Les Caddies restent très sympa, ont le contact facile et la descente rapide. L’ambiance est détendue, et c’est Sascha le guitariste qui se prêtera au petit jeu de l’interview, avec une disponibilité absolue (voir par ailleurs ).
Deux groupes sont programmés avant les Caddies : Padd’Panik (groupe punk-rock de Compiègne) et The Apers (de jeunes Hollandais fougueux, adeptes du punk-rock également). Malheureusement, je n’ai assisté à aucune des 2 prestations.

Les Mad Caddies arrivent sur scène vers 23 h , et vont livrer une partition plus qu’honorable, car c’est pas moins de 21 chansons de leur répertoire qui vont constituer plus de 1h30 de show. Tous les albums sont visités, et c’est donc 15 ans de vie qui sont passées en revue sur la scène picarde, devant un public d’environ 200 personnes, de tous âges, très motivés et pleins d’énergie.
Le line-up est quelque peu différent depuis leur dernière tournée en France, car c’est maintenant Todd, batteur à la création du groupe, qui est à nouveau derrière les fûts. Graham se charge de la basse, tandis que Dustin, qui accompagne les Mad Caddies uniquement lors des tournées, s’occupe des claviers. C’est donc une troupe de 7 personnes que l’on retrouve sur scène, car le noyau Chuck (chant-guitare)-Sascha(guitare)-Ed(trombone)-Keith(trompette) est toujours fidèle au poste, et ce depuis de nombreuses années. L’énergie est bien là, le courant passe parfaitement avec un public très réceptif, acquis à la cause bien sûr et conquis par le jeu de scène de Chuck et de ses acolytes. Rien n’est laissé au hasard, et le show, tout en restant cool et dynamique, laisse une copie parfaite, très pro : à l’américaine, quoi !






Chuck cèdera même à la demande d’un fan survolté et connaisseur du 1er rang, puisqu’il rajoutera un Preppie Girl non prévu initialement sur la set-list. Nous aurons droit à un morceau instrumental inédit (dont le titre est incomplet sur la set-list). Le morceau le plus récent qui sera joué est Why Must I Wait ? qui sera d’ailleurs annoncé par Chuck avec le titre de l’autre inédit du récent Best-Of, à savoir Save Us, qui lui ne sera pas joué. Pas de mauvaise surprise durant ce concert, tout sera nickel, pour la plus grande joie du public, des Caddies et de l’organisation.





Le groupe gardera une très bonne impression de cette soirée, tout comme des autres dates françaises, malgré leur programmation en pleine semaine. C’est une longue route vers Nantes qui attend les Caddies durant la nuit, car c’est près de l’Atlantique qui termine cette folle semaine dans l’Hexagone, avant de rejoindre l’Allemagne et le Bénélux pour le reste de la tournée.

Je tiens à remercier les Mad Caddies pour leur disponibilité, toute l’équipe de l’Ouvre-Boîte (et Fil en particulier) et Xavier de Pbox.


Interview Mad Caddies

Un grand merci à Olivier LE grand reporter, qui à réalisé cette interview pour Another Day:

Interview réalisé à Beauvais le samedi 16 octobre 2010:
(C’est Sascha, un des fondateurs et guitariste du groupe, qui répondra très gentiment à mes questions, confortablement installés sur un canapé dans la loge)

En octobre 2004, j’avais interviewé Mark (ancien bassiste, qui a quitté le groupe en 2006) après un concert à Montpellier, quelques semaines après la sortie de votre album live. Six ans après, nous aimerions en savoir plus sur les news des Mad Caddies : es-tu d’accord pour nous éclairer sur certains points ?

Sascha : bien sûr, aucun problème !


Aujourd’hui, les Mad Caddies, c’est une histoire de 15 ans, avec 5 albums studio, un E.P. et un album live. Est-ce que l’album « Consensual Selections », qui regroupe vos meilleurs morceaux, était une étape nécessaire pour le groupe ? Une sorte de résumé de carrière, après tout ce temps ?

S : Oui, c’est exactement ça. En premier lieu, ce sont les personnes qui travaillent avec nous en studio depuis assez longtemps, qui nous ont dit : « vous devriez faire un album Greatest Hits ! ». Nous avons aussi pris conscience qu’il était nécessaire d’en faire un. Avec tous les albums que nous avons fait, tous les styles que nous avons joués, il était important de faire un résumé de tout ça sur disque. Pour les nouveaux fans, qui ne connaissent pas notre musique d’avant, c’est l’occasion de leur faire découvrir ce que nous faisions avant, surtout quand ils se posent la question de savoir « quel album dois-je avoir ? », en se référant à autre chose que simplement les pochettes, mais surtout au contenu. C’est bien pour un groupe d’avoir un album comme ça, qui regroupe plusieurs facettes de son travail. C’est un bon résumé pour un groupe. On se dit : « OK, on a une période de la vie du groupe qui se termine : en voici le reflet ! maintenant, c’est un nouveau départ ! Le futur est complètement vierge, et libre . Allons de l’avant ! Nous vous présentons les chansons qui sont les plus importantes à nos yeux des 15 dernières années ; la première période des Mad Caddies est close, passons à l’époque suivante ! »


Justement, par rapport à ce Greatest Hits, ce sont vos fans qui ont choisi les morceaux, par vote. Etiez-vous globalement d’accord avec leurs choix, où y a-t-il eu débat ?

S : Le nom de l’album évoque bien cette idée de vote, puisqu’il est question de consensus, et d’une sélection basée sur ce consensus. Au départ, nous savions ce que nous voulions mettre dans cet album, mais nous voulions aussi le comparer avec le choix des fans, avec celles qui leur plaisaient le plus. Sur 1 ou 2 chansons, il n’y avait pas une réelle unanimité. Mais nous ne voulions pas inclure de chansons qui ne fédéraient pas tous les avis. Il n’y a donc pas de chansons que le groupe voulait et pas les fans , et inversement.


A propos des chansons présentes sur cet album, on trouve 2 morceaux inédits : les retrouverons nous sur le prochain album ? quand verrons nous un prochain album, et quelles seront les influences présents sur ce disque ?

S : Un de ces 2 morceaux (« why must I Wait ? ») sera présent sur le prochain album, mais sous une forme différente, avec un mix et une musique différentes . Nous n’avons pas de date pour ce prochain opus, car nous avons encore beaucoup de boulot, nous n’avons que quelques prises pour le moment. (Chuck, le chanteur, me confiera plus tard qu’il pourrait sortir au printemps prochain !). Les influences seront toujours les mêmes, à savoir reggae, ska, dixieland, jazz et punk-rock bien sûr. Le mix de diverses influences reste notre marque de fabrique. Chacun amène ce qu’il entend, ce qu’il aime, afin de mélanger dans tout ça dans chaque album.
Beaucoup de choses ont changé pour le groupe, principalement sur scène : de nouveaux instruments (claviers, 2ème guitare), de nouveaux musiciens (Graham à la basse),


Chuck joue de la guitare sur scène sur quelques morceaux et le retour de Todd, le batteur d’origine du groupe. Pourquoi tous ces changements ?

S : En fait, tu commences à t’ennuyer quand tu fais toujours la même chose. Chuck joue de la guitare sur scène, mais il joue de la guitare depuis très longtemps. Il écrit des chansons, mais il ne l’avait jamais fait sur scène. Il s’est dit « pourquoi pas ? » et voilà, c’est venu tout simplement. Dans certains groupes, des personnes veulent faire autant de bruit qu’ils peuvent : c’est son cas ! Dans un groupe de 7 personnes , comme nous sur scène, chacun veut apporter sa touche musicale. Chuck apporte déjà sa voix depuis de nombreuses années, il a rajouté son jeu de guitare depuis quelques mois sur quelques morceaux. Aux claviers, Dustin, qui est un ami de longue date (les débuts du groupe en 95 environ !), nous suit lors des tournées, et c’est un musicien incroyable. Nous avons de nombreux morceaux aux influences reggae ou ska, où il y a des passages aux claviers essentiels, et l’apport de Dustin sur scène amplifie à merveille l’effet de ces chansons. Sa palette d’influences est très large également, ce qui l’intègre parfaitement au groupe, car il le complète bien. C’est très excitant d’avoir différents instruments sur scène.






Ce mois-ci, vous êtes en Europe pour une tournée de 29 dates en 31 jours, à travers 7 pays. C’est incroyable ! Le pays le plus visité sera l’Allemagne : vous semblez très attaché à ce pays. Pourrais-tu expliqué pourquoi les relations sont si particulières avec vos fans allemands ?

(Au même moment, le roadie des MC entre dans la loge et pousse un cri de joie. Sascha me confie qu’il est …allemand, et très heureux semble-t-il !)

S : Il y a plusieurs raisons à cela. Notre agence de booking ,Fat Wreck Chords Europe, est basée à Berlin. C’est déjà plus facile pour nous de caler des dates en Allemagne quand on vient en Europe, du fait de la localisation de notre management tour. De ce fait, nos affluences sont fortes dans ce pays, il y a un meilleur contact avec les fans, car le « travail » est plus facile pour nous . En plus, il s’agit d’un pays très peuplé, donc le nombre de fans est proportionnel. C’est plus difficile dans des pays comme l’Autriche, la Belgique ou les Pays-Bas, car ce sont de plus petits pays. C’est pourquoi nous jouons en Allemagne le plus souvent, depuis plus longtemps qu’ailleurs, car nous y avons un noyau de fans plus important que dans d’autres pays européens. En France, nous passons de bons moments dans des villes comme Bordeaux, Lyon ou bien sûr Paris où nous avons les plus grandes affluences. Nous venons jouer ici les plus souvent que nous pouvons.


Pour une tournée aussi longue en si peu de temps, as-tu un entrainement particulier avant de la débuter ? un régime spécial ? ou juste un entrainement du coude pour les grands moments de picole ?


S : Non, pas vraiment. Ca dépend des conditions. Avant une tournée comme celle-là, je cours régulièrement, 3 à 4 fois par semaine, 6 à 8 km à chaque fois. C’est difficile de tenir un mois avec un tel rythme : journée en bus, concert, puis boire jusqu’au bout de la nuit. La vie est dur ! mais tous ne font pas la même chose avant une tournée, et je tairai les noms des non-préparés !


Certains membres du groupe ont des projets parallèles (Chuck avec Elwood, Keith avec King City) : est-ce juste un moment de plaisir pur, un break, ou une nécessité de faire autre chose, de prendre de nouvelles directions musicales ?

S : En fait, c’est un peu toutes ces raisons. A un moment, j’ai vécu entre New-York et la Jamaïque, après notre dernier album. Chacun vivait dans différents endroits, assez éloignés les uns des autres. J’ai eu l’occasion de pouvoir vivre à Kingston. J’en ai parlé aux autres membres du groupe, et ils étaient OK pour que je parte. Rencontrer d’autres musiciens, de nouvelles façons de travailler…Ces projets parallèles sont très bons pour un groupe, car chacun s’enrichit de son côté, avec de nouveaux sons, de nouvelles influences, et nous sommes très heureux de nous retrouver au sein des Mad Caddies après ces périodes : cela rend les choses meilleures. Chez nous, il n’y a pas une personne qui fait tout. Chuck écrit des chansons, j’en écrit aussi, mais tout le monde apporte ensuite sa contribution. Nous faisons les choses comme un groupe. Une personne ne peut pas tout faire comme elle voudrait . Il n’y a pas de dominateur chez les Mad Caddies : c’est un groupe !


Ma dernière question sera simple : comment seront les 15 prochaines années des Mad Caddies ? de nouveaux instruments ? des influences particulières ? une séparation ?

S : Pas de séparation non, du moins pas dans l’immédiat. Nous ne savons rien sur notre futur. Certainement de nouveaux instruments, même si c’est très encombrant de transporter du matériel à travers le monde lors des tournées, et cela coûte cher aussi. Nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve.


Je te remercie pour avoir répondu à toutes ces questions, et je te souhaite de bons moments pour le reste de la tournée en Europe.

mardi 12 octobre 2010

Foolish - Tour Report (Summer 2010)

Report de la tournée d’août 2010 du groupe Foolish, entre moments de folie, de frustration ou de déception (face à la maladie, difficile de faire quelque chose…) De mes quelques tournées, celle-ci n’a peut-être pas était la plus drôle, mais peut-être la plus instructive…
Ceci n’est qu’une vision personnelle sur quelques moments durant ces deux semaines et ne peut pas être une vision globale et objective de l’ensemble du groupe…



06th Aug (DE) @ Aetherblissement - Koln *
07th Aug (DE) @ Lorbass - Gelnhausen - w/ Thee Infidels*
08th Aug (DE) @ Rote Flora - Hamburg - w/ Thee Infidels*
09th Aug (DE) @ Linie 1 - Berlin w/ Thee Infidels*
10th Aug (DE) @ Subway to Peter - Chemnitz *
11th Aug (PL) @ Pilon - Torun - w/Core Ball
12th Aug (PL) @ Johnny Rocker - Poznan **
13th Aug (PL) @ Stereo Krogs - Lodz **
14th Aug (PL) @ Lorelei - Warszawa - w/Hold Your Horses **
15th Aug (PL) @ Klub Kuznia - Pajeczno **
16th Aug (PL) @ Club Madness - Wroclaw **
17th Aug (SK) @ Semafor Club - Spisska Nova Ves ***
18th Aug (CZ) @ U Babicky - Brno ***
19th Aug (CZ) @ Discentrum - Praha ***
20th Aug (CZ) @ Azyl Club - Liberec ***
21th Aug (CZ) @ Fest Pod Parou - Marovska Trebova (1pm) w/ Civet, Misconduct, The Adicts, Vice Squad ...
21th Aug (CZ) @ Hvezda Club - Teplice ***

* w/ The Infested (UK)
** w/ The Mugshots (PL)
*** w/ G.U.R (CZ) + Assassins (CZ)


Day 1 – 06/08/10 – Köln:

Ça y est, c’est le grand jour! Julien (gratte), Racine (basse) et Nono (batterie) me choppent à 12H à Vichy et on part direction la gare de Metz pour récupérer Aleksi (chant) et Jules (roadie/caméra/photos). Nous partons pour 17 dates en 16 jours à travers l’Allemagne, la Pologne, la Slovaquie et la Rép. Tchèque. Attendant tous ça avec impatience depuis pas mal de semaines, on est vraiment excité !
Première couille, Jules a eu des soucis avec ses appareils, on ne récupéra qu’ Aleksi finalement (pensant que Jules allait pouvoir nous rejoindre plus tard, le matériel n’ayant pas pu être récupéré, on restera à 5 finalement, et sans vidéos…). L’équipe est réunie et on commence déjà à ricaner. On arrive tard au « Aetherblissement », vers 21H. Il y a déjà un peu de monde et surtout nos amis anglais de Infested qu’on retrouve avec plaisir !
Il s’agit d’une petite salle de concert aménagé dans un genre de loft. On tarde pas trop pour jouer, la batterie se désosse un peu donc ce n’est pas très facile, les 8H de route n’aidant pas non plus… Il y a quand même un peu de monde et une bonne petite ambiance, Infested suivent derrière avec leur bon crack-rock puis on se fini dans un bar à côté (Ballroom Studio). Andy (batteur de Infested) n’a pas changé et se la colle toujours autant, on essayera de dormir juste au dessus du lieux du concert…




Day 2 – 07/08/10 – Gelnhausen:

On part avec Infested (qui se font conduire par Talia) trouver un lac pour petit foot et baignade à la cool. Après 2H de route, on arrive doucement à Gelnhausen. On y avait déjà joué l’année dernière ; on retrouve Thee Infidels et la fine équipe d’ Anti Tainment Booking. Après un bon plat de bolognaises, un groupe de psycho attaque la soirée, on enchaîne, toujours avec pas mal de problèmes (problème de tête gratte, cymbale qui tombe, jack basse qui merde, corde cassée…). Heureusement le public est compréhensible… Infested puis Thee Infidels se succèdent avec beaucoup moins de problèmes… On continue de boire des bières et jagermeister dans le bar, on fait les cons sur le dancefloore, parle avec diverses personnes puis on se rentre chez Tim (Thee Infidels) vers 5H30, il commence à faire jour…


Day 3 – 08/08/10 – Hamburg:

Thee Infidels n’ont pas de GPS, on fait le trajet de 4H30 avec eux ce coup-ci. On arrive au mythique squat « Rota Flora », un bâtiment entièrement tagué en pleine rue principale, dans un quartier animé et étonnement « à l’arrache » pour des allemands ! Il y a un petit bowl à côté et un petit terrain de foot, on s’y occupe jusqu’au concert… Thee Infidels attaque la soirée avec leur bon punk/bad-ska. On enchaîne avec un set efficace. Il y a des membres de groupes sympas (The Poseurs, Goodbye Jersey…), beaucoup de monde, ça bouge, ça chante… bref, ça fait plaisir ! The Infested aura le droit à la même ambiance, avec un joli slam de Tim qui se finira par terre, la tête en premier en plus ! Après le show, on suit un gars bien sympa aux longues dreads en vélo qui nous emmènera dans son appart décoré de graffitis, vélos et bois pour une bonne nuit.




Day 4 – 09/08/10 – Berlin:




Après un petit déj avalé, on se rejoint au Rota Flora où y a de petits skateurs pas mauvais à l’exercice, Rob, un pote des Infidels monte avec nous jusqu’à Berlin. On arrive (encore) devant un immeuble entièrement squatté (le Linnie 1), décoré avec de superbes peintures, tags…



On fait un petit tour dans le quartier… The Infested n’arrivent toujours pas, Infidels doivent attendre la batterie pour commencer, en fait, les anglais G et Phil sont malades, la route a était assez pénible pour eux… Après un plat de spatzles, Infidels commencent et le monde rentre peu à peu, on enchaîne avec un bon set. Le bar n’est pas rempli, mais suffisamment pour passer une bonne soirée. Infested achèvent le concert, avec un peu de mal pour G au niveaux de la voix… Certains resterons sur la terrasse pour discuter avec diverses personnes (un ancien roadie de Right For Life, étudiantes en français…), se faire une nouvelle coupe de cheveux (mullet power)… Le bar-man est un ancien breton et ce soir on à bières à volonté, il ne m’en fallait pas plus ! Au bout d’un moment, une fille nous dit qu’ils faut ranger la terrasse vite fait et pas faire trop de bruit car il y a les flics qui traînent devant… Certains décideront d’aller se finir dans le centre de Berlin, nous irons juste faire un tour dans le quartier se re-alimenter, abreuver etc… avant d’être agréablement logé sur place…

Vidéo de Thee Infidels réalisée pendant ces 3 jours avec nous qui résume bien ce début de tournée:


We're not going down

Thee Infidels (NEW SONGS) | Myspace Music Videos




Day 5 – 10/08/10 – Chemintz :

Au matin, ce n’est pas facile pour tout le monde…surtout pour ceux qui n’ont pas réussi à rentrer, ou ceux qui se sont fait embarquer par la polizeï (Rob). On remballe le matos, dit au revoir aux membres de Thee Infidels et on part pour Chemintz pendant alors que Talia emmène G et Phil à l’hôpital pour un diagnostic car leur cas ne s’arrange pas… On arrive au Subway To Peter où l’on est bien accueilli. Infested ne viendront pas, ils sont trop malades et doivent rester en observation à l’hôpital, c’est bien dommage ! On trouve des éléments de batteries sur place, on mange un succulent repas (ce n’est pas pour rien si le gars qui bosse dans le bar s’occupe d’une asso spécialisée dans le catering pour événements punk-rock !). Il n’y a pas grand grand monde dans ce joli bar voûté, mais le courant passe bien avec les personnes présentes et attentives. On fait un bon petit concert, bois quelques shots locaux (trop) spéciaux et on dort dans un bâtiment pas très loin dans une salle spécialement conçue pour le sleeping des groupes, la classe !




Day 6 – 11/08/10 – Torun :

On part assez tôt car aujourd’hui c’est direction la Pologne. Après la frontière, un petit restau à 7/8 € et 8/9H de route (assez dégradées celles-là !), on arrive à Torun, une jolie ville médiévale. On a pas bien le temps de visiter. Le bar/squat est dessous le grand pont, le long de la rivière, c’est chouette. Core Ball (bon punk/HxC) attaque la soirée et on la termine avec un petit concert (Alexis a un peu moins de voix aujourd’hui et la sono déconne surtout…). Pour la première fois, il n’y a pas vraiment d’ambiance… Nono nous fait quelques trics avec un skate emprunté puis on suit Drożdżu (chanteur de Core Ball) chez lui, dans une jolie maison au fin fond des chemins pour un after à la cool…


Day 7 – 12/08/10 – Poznan :

On fait 3H de route jusqu’à l’hôtel Olymp où l’on a rendez-vous avec Kfiater des Mugshots (groupe ska-punk polonais qui nous accompagneras sur les 6 dates polonaises). On s’occupe comme on peu en les attendant (diverses lectures (…), foot (jusqu’à qu’on bloc le ballon dans un arbre et qu’on se prenne une sacrée engueulade en polonais en essayant de le débloquer avec les moyens du bord…). En fait leur van à pris feu sur l’autoroute, donc ils ne sont pas encore là… On emmène donc Aleksi à l’hôpital car il est impossible pour lui de parler aujourd’hui, a de la fièvre etc… Le médecin lui dit qu’il faut qu’il reste en observation 2/3 jours, chose difficile bien sûre… On file donc au bar qui se situe dans une petite rue au centre, pas loin d’une jolie place et son petit marché… On parle et boit des bières avec Tom et Stéphanie (promoter de la soirée) en attendant The Mugshots et le reste du matos. Aleksi ne pouvant chanter, je baragouinerais à la place… The Mugshots font un concert bien sympa (contrairement à nous…), un peu délicat de se retrouver à 4.
On se fini ensuite à l’hôtel à tourner dans les chambres, en écoutant de la zik, pour faire connaissances et en buvant diverses boissons…





Day 8 – 13/08/10 – Lodz :

On part au matin pour Lodz en suivant The Mugshots toujours, même si leur van de remplacement n’avance pas très vite… On pose nos affaires dans un grand appartement loué pour la nuit et on file au club sans Aleksi qui n’a toujours pas de voix et doit rester se reposer pour essayer de faire partir cette fièvre etc…Le « Stereo Krogs » est classe, avec une petite scène et plein de pièces de partout, ça en fini pas ! « 14 against 5 » (formé de 3 membres de Mugshots) attaque avec un bon punk-rock plutôt mélo (à noter la bonne reprise de « Basket Case »), Mugshots enchaîne avec un set bien sympa et c’est à notre tour. Le concert se passe très bien, l’ambiance est très bonne et on à pas de soucis (pour une fois !), ça le fait ! Après le concert et qu’un gars (trop éméché) évite de peu de se faire démolir devant le pub, on part à 3/4 véhicules remplis à rabord à l’appart. Je pars en voiture en mission bières avec 2/3 polonais. En attendant devant l’épicerie 24/24H, le chauffeur baisse soudainement la musique, ferme les fenêtres et portes à l’arrivée d’un groupe de jeune accompagné d’une fille bizarrement dévêtue et me dit un truc du genre « dangerous mans »… petit moment de pas bien tout de même…
On boit des coups ensuite à l’appart avec diverses personnes, il y a pas mal de monde quand même (une trentaine) jusqu'au couché vers 3H… Nono, en tant que vrai punk, dormira par terre à côté de son lit… :D




Day 9 – 14/08/10 – Warsow :

On essaye de ranger l’appart car on doit le rendre en fin de matinée et on part donc pas tard (encore…) direction la maison de Kfiater où on cruise un peu et déposé Aleksi, qui ne va pas mieux… Racine n’est pas au mieux non plus… puis on va à Warsow. On fait un petit tour dans la capitale et on file ensuite au « Lorelei ». Le bar est assez cool, aujourd’hui il fait une chaleur intenable. « Horse the band » joue en 1er (à ne pas confondre avec le groupe de 8-Bit !) avec une fille au chant qui bouge bien (mais c’est tout…), The Mugshots font un set carré encore. Notre début de concert sera un peu laborieux mais la suite sera bien meilleure et finira même dans une chaude ambiance. On écoute un peu de mix ska-punk à la cool et on file dormir chez Yartko (batteur) pour une bonne nuit après une douche bien méritée !





Day 10 – 15/08/10 – Pajeczno :

Après une petite nuit finalement (Racine étant malade pendant la nuit…) on se rejoint tous au bar. On récupère Aleksi et Kfiater chez lui et on prend la direction de Pajeczno, un tout petit village, trouvant un orage rafraîchissant sur la route…
On mange une bonne saucisse cuite au barbecue, l’accueil est agréable, on se dégourdi les jambes etc. au bord d’un petit étang sympathique à côté…
« 14 against 5 » commence, toujours aussi sympa. Un 2ème groupe balance ensuite un bon punk/HxC ! Mughshots commence à faire danser le monde. Il ne doit pas se passer beaucoup de chose dans le coin, c’est à la bonne franquette, il y a diverses personnes, ça le fait. On clôture la soirée dans une excellente ambiance avec un excellent set. Les polonais font slammer Aleksi qui peut faire quelques chants et chœurs ce soir… Les gens ont du mal à accepter qu’on arrête mais on n’en peu vraiment plus, et il y a encore des shows derrière… On parle un peu puis on roule jusqu’à 3H du matin pour trouver un hôtel qui peu nous accueillir… après négociations….






Day 11 – 16/08/10 – Wroclaw :

Malgré le confort, la fatigue se fait ressentir pour moi au matin… on suit nos désormais amis polonais pour la dernière date avec eux et la dernière date en Pologne. Le courant passe vraiment bien désormais, on délire un peu durant le trajet et sur les divers arrêts sur les stations services « Orlen »…
Le club est grand avec un scène (trop) haute et barrière ! On va poser nos affaire et Aleksi dans une héberge de jeunesse. Après un petit tour en ville et une saucée, on fait quelques parties de baby-foot contre une redoutable équipe polonaise où la France sortira (pour une fois) vainqueur. Le premier groupe attaque (du punk/oï avec des compos trop ressemblantes). Pris de saignements de nez et de fatigue, je ne vois pas le 2ème groupe… Mugshots enchaîne puis c’est à notre tour. La sauce prend bien avec le public quand même, Nono chantera pour l’ultime titre (peut-être pas la meilleure reprise qu’à connu Leftover Crack mais peut-être une des plus crack-rock ;-). Fièvre et tournis, ça sera direction le van pour moi… Les autres trinques à la vodka locale avec les Mugshots qui nous font un gros au revoir qui fait chaud au cœur. On est triste de les quitter comme ça, mais c’est ainsi…




Day 12 – 17/08/10 – Spina Nova Ves :

Direction la Slovaquie aujourd’hui. Les maisons et paysages sont jolis dans cette région. On se pomme dans une station de ski très très touristique (Zakopane, la 3ème ville la plus visité de Pologne) et très très en travaux. Heureusement on tombe sur des stéphanois qui parlent polonais et après avoir fait un tour dans une boucherie et une pizzeria, nous indique la bonne route pour la Slovaquie. Les montagnes (les Tatras), lacs, villages en bois sont très jolis. On mettra finalement 7H pour arriver et manger ce bon plat de pâte (ça fait 1 jour ou 2 qu’on n’a pas mangé…). On retrouve les amis de G.U.R (2 de ces zikos étaient présents l’année dernière à un de nos concert en Rép. Tchèque). L’endroit est encore cool. C’est petit et il y a un peu de monde, donc vite rempli ! G.U.R font un crust-punk court et efficace. On enchaîne avec un set normal et Assassins nous succèdent avec leur punk-HxC et un guitariste pas mauvais du tout !
On va dormir ensuite dans l’appart d’un gars bien sympa qui a une jolie collection d’affiches et de fanzines !


Day 13 – 18/08/10 – Brno :

Après un petit déj avalé ne faisant pas de mal à nos états de santé et gorges niquées, on suit ce coup-ci G.U.R direction la Rép. Tchèque et vu le paquet de véhicules lents, travaux… ce n’est pas trop difficile !
Après encore pas mal d’heures de route, on arrive à Brno. Mzelle cochonette (qui parle un peu français…) nous accueil au à l’U Babicky. Le bar est encore cool mais encore situé en cave (très pratique pour le matériel…). Ce soir « Empty hall of Fame » remplace Assassins. Leur HxC est très bien mais dommage que le batteur ne soit pas dedans… On enchaîne avec un bon set efficace. Ce n’est pas très facile de bien communiquer aujourd’hui mais un rappel est quand même largement demandé… G.U.R clôtura la soirée. On parle dehors avec les gens et apprenons de nouvelles bases de langage (…). On ramène une partie du matos chez une copine à Mzelle cochonette qui nous héberge… certains restent pour ne pas tarder à dormir, d’autres font la fermeture des bars (sachant qu’ici certains bars ne sont pas très officiels et ferment au petit matin…). Au final, ça sera une petite nuit à 10 personnes et un chat surexcité dans 20m²…


Day 14 – 19/08/10 – Praha :

Aujourd’hui on fait la route tout seul. On emmène Aleksi à l’aéroport de Prague. Ne pouvant toujours pas parler et son état s’améliorant guère, il vaut mieux qu’il rentre et consulte un médecin au plus vite. On attend un peu avec lui, on se fait un Mac Do (pour ceux qui peuvent avaler quelque chose…) puis on l’abandonne, ça fait bizarre et c’est bien triste… C’est donc à 4 dans le van (un peu comme l’agence tout risques, mais en beaucoup moins costaud…) qu’on traverse Prague qui est toujours aussi magnifique. Grâce à un bon sens de l’orientation et l’aide de quelques taxis, on trouve assez facilement le squat. Derrière les épaves, cages à poules et divers tas de détritus, on est « accueilli » par quelques personnes : il est difficile de se faire comprendre, voir que quelqu’un prête une attention (les substances qu’ils ont pris ne facilitant pas le truc…). On ne sent pas la soirée, on se retrouve à 4, les états de santé de Racine et moi sont loin d’être idéal etc… On décide de se rentrer… On voulait vraiment aller jusqu’au bout pour remercier les lieux et personnes qui se sont bougés pour nous, jouer au Festival Pod Parou pour notre 100ème concert, mais cela devient trop difficile… En prévenant l’organisateur du festoch, celui-ci me dit que c’est bien dommage et qu’il y a 2 500 personnes actuellement… On est bien dégoûté, et voici une raison de plus pour bader, mais on ne peut pas faire autrement… Julien continuera sur sa lancée et roulera toute la nuit pour un retour à la maison au matin…

Au retour, c’est à un « bon » repos que nous avons droit… J’épargne les médecins fermés, voiture en panne, dents de sagesse et diverses galères « habituelles » de retour de tournées…
[Après plusieurs examens, les médecins auront trouvé un abcès à la gorge et autres symptômes non vraiment expliqués encore à ce jour pour Aleksi...]


On tient à remercier toutes les personnes qui se sont bougées pour nous (bookers, organisateurs, hébergeurs etc.), les groupes avec qui on a joué (The Infested, Thee Infidels, The Mugshots, G.U.R etc.), les personnes rencontrées avec qui nous avons pu parler, délirer etc. et nous sommes désolé que la maladie ai pénalisée l'aventure!
Merci à tous!



Autres photos, infos et extraits: www.myspace.com/foolishband


mardi 7 septembre 2010

Scream at the Sun Festival

- Scream at the sun Festival
- vendredi 04/06/10 @ Heretic Club (Bordeaux)
- Verbal Razors + The Plague + Droogz Brigade + Half Hearted Hero + Nine Eleven + Alea Jacta Est + No Turning Back
- Merci à Foundhope pour les photos et à Nicolas de Elements Films pour la vidéo!


Allez hop, il fait beau, c’est 16H, je passe prendre grand Nono et Alexia à St Priest Bramefant HxC City et on rejoint Ju et Manon vers Thiers et c’est parti, direction Bordeaux aujourd’hui !

Après 4 petites heures de route, on se gare pas trop loin de l’Heretic. Il fait beau, la route a un peu usé, on prend des forces et l’apéro dehors avec les amis de Bot(l), Shorter Than Fast…
Dans le bar idéal pour ce genre d’événement (assez grand en haut et avec une petite scène dans une petite salle en bas), c’est Half Hearted Hero qui commence. On a loupé Verbal Razors et The Plague, groupe de Perpignan que je ne voulais pas louper vu les extraits écoutés mais avec la route, pas bien le choix… Enfin bref, le groupe du Massachusetts balance son pop-punk. Le son n’est pas très bien réglé, surtout pour la voix, dommage vu le style… tu sais peut-être que celui-ci est loin d’être mon préféré aussi… On remonte à l’extérieur profiter des bières qui sont encore fraîches et du soleil qui lui, est bien chaud…

C’est Droogz Brigade qui enchaîne : il s’agit là de hip-hop. Ça me paraissait bien fait selon les morceaux que j’avais pu écouter, et je ne m’étais pas trompé! Les beats sont bien sympa et avec les 5/6 membres qui compose ce crew toulousain, les chants et les flows sont diversifiés et se mélangent bien… mention spéciale pour « Retour à l’âge de pierre », tube de l’été 2010 ?!

On attaque les choses sérieuses avec Nine Eleven! Les tourangeaux restent fidèles à leur hardcore et leurs prestations: beaucoup d’énergie, beaucoup de passion, beaucoup de maîtrise sur scène et beaucoup de folie devant la scène. On a le droit à l’album « City of quartz », aux meilleurs titres de « Use you desillusion » et à ces morceaux avec ces différentes parties (grattes, chant…) prenant toujours autant les tripes, comme les fins de « Panem et circensens », « Sen » ou « THE STORY OF OUR LIFE »…



Le temps de reprendre son souffle dehors, c’est Alea Jacta Est qui est à l’attaque. Ici pas de chichis, leur hardcore se veut brute, « simple », costaud et efficace. Sur scène il y a le smile, dans la tranchée, c’est la guerre ! A ce moment là, tu peux te dire « qu’est ce que j’y suis bien » en patois local, ou bien « this is the place to be » à la ricaine… Je les avez déjà vu sur Clermont, leur set est toujours aussi efficace ! Ils sont sur le point d’accoucher de leur premier album (« Glora victis »), ça promet d’envoyer du gros, deuxième claque de la soirée !!

Pour essayer d’achever la foule, c’est No Turning Back qui s’y colle. Avec plus de dix ans dans les pattes, signés sur divers labels, Reality Records (Madball, Hoods, The Setup…), Bridge Nine Records (Agnostic Front, Defeater, Champion, Terror…), nous avons affaire ici à un des fleurons du HxC européen ! Ils n’auront pas de mal à accomplir leur mission, leur prestation est largement à la hauteur ! Leur HxC est plutôt brut et négatif, un peu à la Terror. Entre les morceaux, le chanteur a un discours pas con, les hollandais à valeurs envoient du lourd, dans le pit ça suit toujours, bref, on en prend encore plein la gueule !
Après s’être pris ces claques dans la gueule, on rejoint Manon et Sophie en centre ville, on se perd un peu devant un bar, on essaye de trouver une crémaillère auquel on était invité, mais les efforts faits et l’alcool n’aidant pas, on se décide finalement à se rentrer pour une bonne nuit bien méritée !




- samedi 05/06/10 @ Heretic Club (Bordeaux)
- Daily Mind Distortion + Ursus + VII + Masakari + Le Pré ou je suis mort + Brat Pack + Providence + La Dispute + The Setup + Amen Ra


C’est le début de l’été, après avoir fait quelques détours pour retrouver la caisse, on en profite pour aller à l’océan aujourd’hui. Bien sûr, on n’est pas les seul à avoir eu cette idée, il y a du monde sur la route ! Après baignade, sieste et gamelles en skimboard, on repart direction Bordeaux. C’est toujours la merde sur ces routes, et même en passant par les routes de traces (merci TomTom), on arrive à la bourre, même pas le temps de se changer !
Daily Mind Distortion et Ursus ont déjà dû passer… Dans la cave c’est Masakari qui joue. Je regarde, c’est bien, mais je ne suis pas plus emballé que ça par leur crust-punk tout comme Le pré où je suis mort et leur screamo : c’est bien, mais je n’ai pas spécialement envie d’écouter ça là, on remonte se désaltérer en attendant des groupes plus énergiques…

Tout comme la journée précédente, on a le droit à un groupe de hip-hop, je trouve l’idée très bonne ! Il n’y a que 2/3 bordelais dans VII, les beats et le flow sont un peu répétitifs, mais les thèmes abordés intéressants et ils n’hésitent pas à rapper ensemble sans rythmique derrière, il y a de la maîtrise quand même ! Dommage que le jack micro merde un peu…

Arrive un groupe que j’attendais avec impatience : Brat Pack. Alors là il s’agit de punk-rock à l’ancienne, ça sent les années 80’s, R.K.L et tout ça . Les hollandais jouent vite, c’est foutrement technique et sacrément calé, on trouve des blancs par-ci par là, des « tu ta » un peu par là, un peu par ici, il y a quelques passages « posés » avec des roulements qui re-balancent la sauce, les mimiques du chanteur sont bien bonnes, les morceaux sont courts, plus qu’efficace, en un mot : la claque !

Un autre groupe que j’attends avec impatience : La Dispute. Ça fait quelques semaines que je me passe leur excellent album dans les oreilles, mais là, je sais que je ne vais pas me faire que des amis, je reste un peu sur ma faim : ce n’est pas que le groupe ne donne pas de sa personne, bien au contraire, sur les planches, ça joue et ça se donne à fond, la voix – particulière - fait son effet mais je ne sais pas, les parties calmes me paraissent ennuyeuses, je n’ai pas les poils qui se dressent mais juste la tête qui hoche… à revoir dans un autre contexte et au milieu d’une autre programmation.

Après être passé à l’épicerie d’en face, c’est au tour de Providence de montrer de quel bois ils se chauffent. Je connaissais le groupe de nom mais sans réellement m’être arrêté plus que ça… Ils sont quand même allés aux states pour tourner une semaine fin 2009 et y retournent en juillet 2010, mais pour un mois ce coup-ci ! Un peu à la manière d’ Alea Jacta Est la veille, c’est à grands coups de parties beat-down, mosh-parts… que les quatre s parisiens refoutent la guerre dans l’Heretic ! La voix du chanteur est bien grasse, le batteur se déchaîne et n’hésite pas à se lever pour motiver les troupes. A noter la petite reprise de Rocky où chacun peut s’exercer aux pompes, tout le monde y va de son moulinet ou autres figures dans une bonne ambiance, ce n’est pas la claque, mais plutôt un bon coup de pied au cul encore !



Suit The Setup ; je les ai déjà vu quelques mois auparavant mais tout à l’opposé : à Mulhouse, dans une grande salle et en début de soirée, j’avais bien accroché à leur set mais sans réellement plus et il n’y a pas à dire là, ça n'a rien à voir ! Le chanteur costaud (et sa voix également grasse) commence en pull, je ne sais pas comment il fait pour tenir vu la chaleur qui règne ici ! On continue dans un HxC plutôt sombre, un peu à la Hatebreed. Les belges ont la hargne, ça tombe bien, le public l’a toujours aussi. Aucun problèmes ou fautes techniques sont à déplorés durant ce cet également,. Le groupe envoi du lourd dans un rythme effréné, c’est la classe !




Je vais continuer à ne pas me faire des amis, mais qu’à cela ne tienne, on ne reste pas pour Amen Ra. La soirée d’hier et la journée d’aujourd’hui ayant laissées quelques traces quand même, et vu les extraits écoutés, je ne pense pas que ça allait me transcender, contrairement à pas mal de groupe de cet excellent festival ! Pas de gros after ce soir, un bon casse-dalle suffira à l’achever.



Merci aux organisateurs (Enjoy The Show, Free Edge Conspiracy et Toulouse HxC Shows), au public pour la bonne ambiance (je l’aurais imaginé un peu plus nombreux peut-être pour ce genre d’événement, mais il a bien suivi quand même : 170 personnes pour le premier soir…), à tous les groupes etc. et à Sophie pour l’agréable hébergement!


Excellente vidéo de Nicolas (Elements Films) qui résume bien le festival :
[Recharge la page en appuyant sur F5 si ça beug pour pouvoir matter la vidéo directement ici]

Scream at the Sun Fest from elements films on Vimeo.

C'est la rentrée...

Ça y est, c'est la rentrée... quelques concerts à faire sur Clermont-Ferrand et alentours:

11/09: Breaking Strain + Street Poison + Turn-It-Red + Rebuke @ Raymond Bar [Tools Records]
14/09: No Find + The Arteries + The Bangers @ Raymond Bar [Bored To Death]
18/09: Coche Bomba + Down To Agony + Remorse @ Raymond Bar [Futur Is Mine]
24/09: Benco Box + Shall Remain + 8 Sins + Hate Six Remain @ La Gratte (Thiers) [Tools Records & La Gratte]
25/09: Detorn + Drown Your Sorows @ Le Ruben’s

01/10: Terror + Every Time I Die + All Shall Perish + The Acacia Strain + Down To Nothing + Thick As Blood @ Werck (Munich - DE)
02/10: Brainwash + Next Exit + No Find @ Le Ruben’s
05/10: Bless The Fall + Of Mice & Men + August Burn Red @ Hall (Munich – DE)
05/10: Tim Vantol @ Le Puy de la Lune
22/10: Shall Remain + Primal Age + Life As War @ Raymond Bar (Clermont)
22/10: Mirabo + Imodium + La Relève @ La Gratte à 2 Pattes (Thiers)
25/10: Nichiel’s + Operation Dynamo + Soamix + No find @ La Gratte à 2 Pattes (Thiers)
26/10: Madball + S.O.I.A @ Transbordeur (Villeurbanne)
28/10: Lisa à Peur + Soamix + No Find @ Le Ruben’s (Clermont)

07/11: Pipes And Pints + Bazarcore + Guest @ Raymond Bar [Histrion]
12/11: Breaking Strain + Tony Wanks + Not My Hero @ Le Ruben’s
19/11: Shall Remain + Ritsos + Boneyardz @ Raymond Bar (Clermont)
20/11: H-L + Le Dernier Singe @ Club 22
20/11: Basement + Dupek + Josh + Girlfriend in a Coma @ Little Big Noïse Fest (Raymond Bar – Clermont)
21/11: Rolo Tomassi + Holy State + Bagarre + Abstract @ Little Big Noïse Fest (Raymond Bar – Clermont) [1/G]
27/11: Sofy Major + Howling Grizzly + Marvin + S2 @ Poco Loco [Futur is Mine]
27/11: Alea jacta Est + 8 Sins + Selenites + Norman Cox @ La Marquise (Lyon)

17/12: This Routine Is Hell + Misère Sociale Crew + Radio Maquis + Le Dernier Singe @ Raymond Bar [Histrion]

vendredi 23 juillet 2010

Edito #2

Juillet 2010 :

Une année après le 1er numéro, voici (enfin) le second !

Durant cette année, beaucoup de moments exceptionnels, de beaux jours sans apercevoir le temps qui défile, de rencontres formidables, de naissances en vues…

Mais ce fanzine reste surtout issue de moments pénibles, de longues soirées ennuyantes, d’interrogations sans explications, de séparations, de disparitions…
J’ai mis plus d’un an pour cette issue #02, c’est qu’il ne doit pas y en avoir tant que ça… enfin, je crois…

En plus de ce « retard », il y a d’autres articles que je n’est pas pris le temps de rédiger… ils seront sur le troisième volet et sur ce blog qui est arrivé en parallèle donc du fanzine papier, même si personne ne l’attendais réellement finalement…

Le plus important n’est pas le résultat, l’important c’est de faire.

A bientôt, dans un autre jour…

Loren


Merci à toi qui lis ce blog
Merci aux groupes, labels… qui veulent bien jouer le jeux
Merci à tous ceux qui apportent leur soutien, de près ou de loin…

Dossier "Brass-punk and bad-ska"

J’ adore tout plein de groupes dans tout plein de genres, mais si il y a un truc qui me fou le braquemare, c’est ce que je qualifie de punk/HxC cuivré ! Ce genre de groupe pas très connu, mais qui mitraille tout de même.


Prenons par exemple sur le continent américain, qui est quand même celui le plus fourni dans le genre, Lesdystics (avec un titre comme « Filtering », on ne peut pas dire grand chose à part prendre une bonne claque), Infamous Jake and the Pinstripe Mafia, Ceremonial Snips (groupe disparu pour laisser place au moins efficace The Snips), Public Acces, Nino Zombie… sans oublier les Voodoo Glow Skulls et leur style bien à eux !


Dans un style un peu plus “barré”, il y a The Flaming Tsunamis ou les plus gentillets, mais avec des compos encore plus complexes, The Display Team (U.K). Car outre manche, cette scène est bien fournie également, pour y avoir constaté de mes propres yeux et sales oreilles il y a quelques mois…


La référence en Angleterre pour moi reste les regrettés Once Over (heureusement vu au Batofar en mai 2007 dans le cadre du meilleur Support Your Seine proposé par Bad Bear). Mais certains des membres (dont Moff, l’excellent trompettiste/gueulard) jouent désormais dans The Junk, des gars bien sympas.
Il y a ou il y a eu aussi No Comply (chant féminin), Grown at Home, Five Knuckle (sans cuivre, ska-core au début, que HxC à la fin, mais toujours aussi bon !), Stickybacks, Capdown (optes plutôt pour les premiers albums, le dernier ressemble plus à de la soupe). Lors de quelques soirées, on m’a parlé de Beat The Red Light, lors d’un concert avec Bogus Gasman, j’ai pu me procurer leur démo qui est bien bonne également ! Je conseil aussi le split sorti par TNS Records avec Sense Of Urgency, Stand out Riot et A War Against Sound ainsi que le Mucho Mas Chaos split (Hannibal's Records) avec BBQ, The Filaments, Beans et Body Bag !!!

Par nos pays, les groupes du genre se font plus rare… je citerais tout de même Bodybag (Suisse), Mele Kalikimaka (Allemagne, le seul groupe que je connaisse qui alterne mosh-parts et saxo, ha ha !), Air Sheep Charly (R.I.P) et Time Will Tell, un des seul groupe qui (essaye) de garder le flambeau dans l’hexagone.


Dans un autre genre, il y a d’ autres groupes que j’apprécie particulièrement, c’est toux ceux qui font un mélange de crack-rocksteady, bad-ska etc…


Repartons de l’autre côté de l’ atlantique, en citant le groupe qui à influencé tout ce mouvement : Choking Victim qui devient Leftover Crack quelques années plus tard (en changeant de batteur). On peu également apprécier la voix de ce fameux Stza ou d’autres de ces musiciens dans divers groupes ou participations : Morning Glory, Indk, No Commercial Value, Crack Rock Steady 7, Star Fucking Hipsters, Intro5spect
Pas très loin, on peu compter sur Atrocity Solution, Suicide Victim (« Your Victim » est à écouter absolument !), Evil Empire (dommage que leurs enregistrements soient [trop] crades), The Have Nots… Dans le même genre un peu plus haut (Canada/Québec) il y a The Flatliners bien sûre (qui vire de plus en plus mélo, dommage !), Brixton Robbers (musique aussi sympathique qu’eux) ou les tout aussi bon Keepin’6.

Du côté anglais, ma grosse référence reste No Cash, sans oublier The Filaments, The Foamers et ces amis de The Infested putain !

Dans les amis, il y aussi Grannie’s Panties (Allemagne, qui change de nom pour Thee Infidels). Dans le pays de la wurst, on peu se pencher aussi sur Brain Dead (avec deux EP en libre téléchargements et des maquettes qui promettes) ou Danchall Satan, plus sombre. En Europe, il y avait aussi Antimaniax en Autriche, Beans (Pays-Bas), Looking Up (Belgique) et Black Sheep, mais eux sont toujours bien actifs, et heureusement !

En France il y avait Skapsom (on peu en retrouver dans Beng Beng Cocktail), Edge Up (là il faut aller du côté de Street Poison pour en retrouver) et les incontournables Union Jack mènent toujours la barque.

On peu retrouver tous ces groupes sur quelques compilations : Riot Ska (Beer Records), Global unity Musik (Riot Ska Records), When The Bombs Drop (EHC Records).

Sans oublier de citer The Poseurs (Russie), Coquettish (Japon) et leurs amis australiens de Kill The Matador, je clôturerais ce dossier en espérant ne pas avoir oublier trop de monde, de t’avoir proposé quelques découvertes, tout en espérant recevoir quelques propositions en échange ! (musicales je précise… quoi que…)